Code vestimentaire émis dans l’Etat d’Anambra, au Nigéria
Par: Caroline Kiarie et Muco Aurore<
Pour protéger les femmes et les filles contre la loi draconienne dans la communauté Akwaihedi où les femmes sont obligées de payer une amende de 50.000 nairas (318 $) si elles portent un pantalon, UAF-Africa a octroyé une subvention d’urgence à l’organisation WEP dans l’intention d’empêcher la pleine mise en œuvre de cette loi.
Le début de cette année a été difficile pour les femmes dans certains pays africains. Au milieu du mois de février, l’Ouganda a promulgué la loi anti-pornographie qui a secoué et a choqué le monde parce qu’elle interdit aux femmes de porter des minijupes [i], plus tard en mars, deux comtés du Kenya ont interdit le port des minijupes, dans le Comté de Kilifi un projet de loi interdisant le port des minijupes et l’affaissement des pantalons a été déposé devant l’assemblée législative du comté [ii] et à Mombasa, des dépliants interdisant aux femmes de porter des pantalons ont été trouvés dans le rues [iii]. Mais avant ces deux lois, la communauté Akwaihedi dans l’Etat d’Anambra, au Nigéria a promulgué une loi qui interdit aux femmes de porter un pantalon et d’apparaître en public sans se couvrir la tête.
Dans l’Etat d’Anambra les femmes sont non seulement interdites de porter des pantalons, mais elles sont aussi tenues à payer une amende de cinquante mille nairas (318 $) si elles osent violer cette loi et seront également bannies de la communauté. Ceux qui pensaient que c’était une blague ont dû être convaincus d’abord par le déshabillement d’une jeune femme membre du Corps du service national de la jeunesse (NYSC) parce qu’elle portait son uniforme qui était un pantalon, bien qu’elle n’avait rien à faire avec cet uniforme donné par le NYSC, et de plus de 10 femmes qui ont payé l’amende parce qu’elles portaient des pantalons [iv].