Kutoka kwa Majeraha hadi Uzima: Walionusurika na Vurugu (Senegal)
“Tulicheka, tulia, na kushiriki hadithi zetu. Mtu hatambui jinsi miunganisho hii ni muhimu hadi mtu…
La loi zimbabwéenne sur les relations de travail concernant le harcèlement sexuel a été modifiée. Elle attend maintenant d’être examinée en deuxième lecture par l’Assemblée nationale du Sénat avant d’être soumise à la signature du président.
Les étudiantes et les travailleuses confrontées au harcèlement sexuel sur leur lieu de travail au Zimbabwe peuvent désormais pousser un soupir de soulagement à la suite de la modification de la loi sur le travail concernant le harcèlement sexuel. Bien que le harcèlement sexuel puisse facilement être classé dans la même catégorie que le viol au Zimbabwe, le système juridique semblait le traiter comme une infraction légère, sans recours pour remédier aux problèmes psychologiques que pose le harcèlement sexuel. Il n’y a pas de recours pour remédier au préjudice psychologique subi par la victime, ni de mesures pour protéger les victimes contre des préjudices futurs. La loi sur les relations de travail définit le harcèlement sexuel par inférence, sans prévoir de moyens de calculer la compensation du préjudice causé par les auteurs aux victimes.
Pour soutenir les intérêts communs en matière de protection de l’intégrité corporelle des femmes, le Forum des femmes d’Emthonjeni (EWF) a mobilisé et engagé les commissions parlementaires de portefeuille, divers mouvements syndicaux et étudiants, des femmes ordinaires et des organisations de défense des droits des femmes pour les sensibiliser à la nécessité de modifier la loi sur le travail afin de lutter contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail.
With funding from UAF-Africa, EWF submitted a petition to the Parliament of Zimbabwe to amend the Labour Act Section 8. This advocacy move was amplified through social media, radio networks and the Congress of Trade Unions (ZCTU) with a draft proposed amendment premised on the International Labour Organisations Convention 190 and presented to the parliamentary portfolio.
Les mouvements de femmes au sein des syndicats ont activement veillé à ce que l’amendement soit adopté. Cette pétition a conduit le cabinet à déclarer un amendement de la section 8 de la loi sur le travail [ chapitre 28:01].
À la suite de cette initiative, les femmes sont plus nombreuses à signaler les cas de harcèlement sexuel sur le lieu de travail et les entreprises agissent rapidement, même avant l’adoption du projet de loi.
« Les étudiants sont harcelés par les professeurs dans les établissements d’enseignement supérieur, ainsi que lorsqu’ils sont attachés ; l’amendement à la loi sur le travail contribuera grandement à garantir la sécurité et la protection de tous les étudiants ». Réitère Racheal Voko, ambassadrice étudiante de l’EWF.